Aller au contenu principal
Retour à la page d’accueil

Energie verte : mix énergétique à la normande

Fondations gravitaires

clock Publié le 08 Mars 2023

Face à l’urgence climatique, la France s’est fixé pour objectif d’atteindre la neutralité carbone, soit zéro émission nette à l’horizon 2050. Pour y parvenir, elle doit transformer son modèle énergétique actuel en remplaçant progressivement les énergies fossiles par les énergies renouvelables. Un mix énergétique qui se construit déjà en Normandie.

Biométhane : il y a du fumier dans le gaz

A la Métha des Bosquets, sur le plateau des Haut-Bosc, au nord-est de Rouen, les effluents d’élevage de onze exploitations agricoles se transforment en énergie et en engrais. C’est la méthanisation.

« Un méthaniseur, c’est une bouche et un estomac de vache ! On introduit les déchets organiques dans le digesteur qui ressortent sous forme de gaz et d’engrais. » Depuis la terrasse de la cuve du méthaniseur, balayé par un vent glacial, Yves Trolet embrasse le plateau des Haut-Bosc : communes de Bosc-Edeline, Bois-Héroult, Bosc-Bordel, Bosc-Roger, Bois Guilbert... Dans un rayon moyen de huit kilomètres, onze exploitations agricoles se sont regroupées pour créer une unité de méthanisation collective.

Yves Trolet et Jérôme Vimont, Métha des Bosquets_Photo Pierre Galliot

« Le point de départ du projet, c’est une interpellation du maire de Bois-Héroult, Edouard de Lamaze en 2016, se souvient Yves Trolet, alors conseiller municipal. La commune, qui avait compté 14 fermes en 1975, n’en comptait plus que trois. Les pâturages, caractéristiques du paysage du plateau, seraient effacés par l’agriculture intensive si les éleveurs disparaissaient. Que fallait-il faire pour soutenir l’élevage et la polyculture ? » L’ancien retraité de GRDF a bien une idée : le biogaz ! Il propose aux exploitants une visite d’une unité de méthanisation dans le Pas-de-Calais. Au retour, la Chambre d’agriculture est sollicitée pour plancher sur l’opportunité du projet. Le constat tombe : il y a suffisamment de déchets organiques produits localement pour alimenter cinq méthaniseurs.

Injecté dans le réseau de gaz

Onze des trente-deux exploitants de la CUMA des Bosquets décident de se lancer dans l’aventure. Ils trouvent un terrain agricole assez central, assez grand (2 ha), à proximité de la départementale Buchy-Forges les Eaux et à huit kilomètres du réseau de gaz de Forges-les-Eaux. Car leur projet est de produire du biogaz qui sera directement injecté dans le réseau de gaz naturel, afin d’assurer la meilleure rentabilité possible (le biogaz peut aussi être injecté dans une unité de cogénération pour produire électricité et chaleur, mais le rendement est plus faible). En 2019, ils créent la société Métha des Bosquets, dont ils détiennent 51% du capital. Des habitants du plateau, informés et concertés, entrent au capital à hauteur de 18%. En juillet 2022, deux ans après l’obtention des autorisations délivrées par l’Etat, le méthaniseur entre en service.

L’équivalent de la consommation de gaz du plateau

Dans la cour, une remorque arrive remplie de fumier des éleveurs ; une cuve se charge du lisier. « Plus de 75% des matières organiques proviennent directement de nos fermes, détaille Jérome Vimont, exploitant à La Haye, trésorier de la CUMA et futur directeur de la Métha des Bosquets. Le reste est constitué de résidus agricoles collectés localement : pulpes de betterave, poussière de lin et maïs, ensilage en quantité limitée (moins de 5%). »

Près de 25 000 tonnes de matières organiques locales seront valorisées chaque année, soit environ 70 tonnes par jour. Cette « nourriture » est broyée puis acheminée dans le digesteur. Une vaste cuve de 32 mètres de diamètre dans laquelle elle sera digérée par les bactéries pendant une soixantaine de jours, produisant un biogaz constitué de méthane (55%) et de gaz carbonique (45%).

« Ce biogaz est ensuite traité dans un épurateur pour en extraire le CO2 et envoyer le biométhane dans le réseau de gaz naturel, au rythme de 125 m3 par heure », complète Yves Trolet. La quantité de gaz produite en continu équivaut à la consommation moyenne de 2 400 habitants, soit l’équivalent de toute la population des communes du plateau. Une fois l’investissement amorti, la vente du gaz apportera un complément de revenu aux exploitants, de l’ordre de 7% de la vente.

Le digestat, la matière organique qui reste dans le digesteur, est aussi valorisé sous forme de fertilisant naturel épandu sur les terres des agriculteurs. La production de digestat devrait atteindre 19 000 tonnes par an et permettre aux exploitants, en se substituant aux engrais de synthèse,  d’économiser 20% de leur facture d’engrais chimiques. Sans compter que le fumier qui n’est plus épandu à l’état brut sur les terres agricoles permet une économie d’émissions de gaz à effet de serre de 2 500 tonnes d’équivalent CO2 par an.

Vers l’autonomie énergétique ?

Un cercle vertueux donc, et qui pourrait le devenir davantage encore. Car les sociétés Métha des Bosquets et son partenaire Energaya sont lauréates de l’appel à projets lancé par GRDF dans les régions Hauts de France et Normandie, pour la valorisation du gaz carbonique dans les unités de méthanisation (celui-ci étant actuellement rejeté dans l’atmosphère).

Leur projet consiste à s’équiper d’un réacteur catalytique permettant de réutiliser le CO2 pour valoriser la culture sous serre. Et quitte à faire pousser des plantes, autant qu’elles croissent vite et servent de déchet organique pour le méthaniseur et de fourrage pour les animaux : le choix de l’espèce la mieux adaptée est devenu le sujet d’étude d’un élève ingénieur de l'institut polytechnique Unilasalle à Mont-Saint-Aignan. La serre, quant à elle, sera chauffée avec la chaleur issue de la catalyse et équipée de panneaux solaires produisant de l’électricité. Autre piste, encore à l‘étude : convertir une partie du biogaz en biocarburant pour alimenter un tracteur et quelques véhicules utilitaires légers !

Coût du projet : 7,8 millions d'€, financés par la Région sur les fonds européens Feder (1 million d'€), l’ADEME(200 000 €), un emprunt de 4,6 millions d'€ et le reste en apport (agriculteurs, Biogest-constructeur du méthaniseur, Energaya-constructeur de l’épurateur et financement participatif).

Point de repères

  • La Normandie est passée de 26 unités de méthanisation en 2010 à 161 projets en cours aujourd’hui, pour une production de 450 gigawatts/h (GWh) de biométhane et 300 gigawatts/h (GWh) d’électricité. Soit la consommation de 108 000 foyers en gaz, 77 000 foyers en électricité et 1 700 bus roulant au biogaz.
  • La Normandie est la 3e région française productrice de biogaz, derrière le Grand Est et la Bretagne.
  • 111 méthaniseurs en fonctionnement
  • En France, 1 200 méthaniseurs produisent autant d’énergie qu’un réacteur nucléaire.

Source

Bois énergie : du bois pour chauffer tout le quartier

La nouvelle chaufferie bois de Claire-Fontaines à Coutances couvre les besoins en chauffage du parc social et des bâtiments publics du quartier. Un combustible local, renouvelable et dont les émissions de gaz carbonique sont consommées par les arbres.

« Le thermomètre est passé sous le zéro cette nuit, mais les deux chaudières bois ont tenu la cadence », se réjouit François Herpin, technicien énergies du SDEM50, le Syndicat départemental d’énergies de la Manche. Les chaudières gaz, censées prendre le relais en cas de panne ou de grand froid, ne se sont pas allumées. Jean-Claude Braud, son président, fait le tour du propriétaire de la nouvelle chaufferie, en activité depuis six mois à peine..

François Herpin, technicien énergies et Jean-Claude Braud, président du SDEM50_Photo M. Carre

Dans ce quartier en rénovation, la municipalité de Coutances a transféré au syndicat (auquel adhèrent 99% des communes manchoises), sa compétence réseaux de chaleur afin qu’il puisse mettre en œuvre une chaufferie bois collective.

Ce n’est pas la première – le SDEM50 gère six chaufferies bois dans la Manche et une septième est en construction à Juvigny-les-Vallées – mais c’est la plus importante en termes de capacité et de taille du réseau de chaleur.

L’école, le collège et les logements chauffés au bois

Depuis octobre 2022, la chaufferie bois de Claires-Fontaines chauffe 287 logements de la SA HLM Coutances Granville, le collège Jacques-Prévert, les écoles primaires, le Foyer de jeunes travailleurs et un Point Jeune. Soit une production de deux gigawatts/h (GWh). « Nous avons commencé à travailler sur le projet en 2019 avec le bailleur social, explique Jean-Claude Braud, puis nous avons associé le Département, la commune et l’intercom, pour que leurs établissements proches puissent bénéficier de cette source d’énergie renouvelable. »
Plus écologique, avec une réduction d’émission de gaz à effet de serre de 440 tonnes équivalent CO2 par an et aussi plus économe. Les chaudières gaz (et fioul pour l’école) ont donc été abandonnées au profit du bois.

Un circuit court de valorisation

Pour alimenter les deux chaudières, qui tournent en continu du 15 octobre au 15 mai, le SDEM50 achète son bois à Biocombustibles, qui achemine une semi-remorque de 90 m3 de copeaux depuis sa plateforme de Saint-James tous les cinq jours en moyenne. Du bois de coupe des forêts du grand ouest, à hauteur de 600 tonnes par an.

Dans les autres chaufferies, un peu moins gourmandes en bois, le SDEM50 s’approvisionne auprès de la CUMA Haiecobois qui lui fournit du bois déchiqueté issu de la taille des haies bocagères de la Manche. Un intérêt écologique double puisque les haies, ressources renouvelables, favorisent la biodiversité et diminuent l’intensité des crues.

Coût du projet : 1,6 million d'€ HT, financés par l’ADEME (38%), la Région Normandie (28%), le SDEM50 (28%) et Coutances Mer et Bocage (6%).

Energies marines et hydrogène : un fort potentiel

Grande région maritime, la Normandie possède des atouts naturels indéniables en matière d’énergies marines renouvelables (EMR) : littoral de près de 640 km, vents forts et réguliers, courants marins puissants...

Trois parcs éoliens en mer (sur les six attribués au niveau national) sont en cours de construction. Le premier se situe au large de Fécamp, le deuxième au large de Dieppe-Le Tréport et le troisième en face de Courseulles-sur-Mer. Ils totaliseront près de 1500 MW de production électrique.
Un quatrième parc est en cours de définition au large de Barfleur, dans le Cotentin. Un cinquième parc, baptisé Centre-Manche 2, fait l’objet d'une concertation publique.

Côté hydrolien, la Normandie dispose avec le raz Blanchard du deuxième gisement mondial hydrolien exploitable avec un potentiel de 5 GW. Deux projets de ferme pilote sont en cours.

Si on ajoute à ses atouts naturels ses infrastructures portuaires, logistiques et industrielles, tous les ingrédients sont réunis pour faire de la Normandie une région d’excellence en matière d’EMR.

L'hydrogène, composante incontournable du mix énergétique

Produisant et consommant de l’hydrogène depuis plusieurs décennies dans le cadre de ses nombreuses activités industrielles (raffinage, chimie, aérospatial…), la Normandie a identifié très tôt l’hydrogène comme composante incontournable de son mix énergétique. Résultat, elle a été la première région française à adopter en octobre 2018 un plan de soutien à la filière hydrogène.

Doté d’une enveloppe de 15 millions d’euros sur trois ans, ce plan vise à renforcer la place de l’hydrogène dans la transition énergétique normande tout en structurant une véritable filière industrielle. Ses 9 objectifs et 46 actions visent à la fois les transports, la logistique et l’industrie, avec en filigrane la production d’hydrogène renouvelable.

La Normandie en pole position sur la transition énergétique

Hubert Dejean de la Batie est vice-président de la Région Normandie en charge de l’environnement et du littoral. Marie Atinault est consultante auprès des territoires en transition, fondatrice du bureau d’études PLUS 2. Ensemble, ils abordent la question de la transition énergétique à l’échelle de la Normandie. 

« La Normandie, ce n’est pas l’eldorado des renouvelables, mais ça y ressemble. »

Marie Atinault, fondatrice du bureau d’études PLUS 2

« En fonction de l’usage de l’énergie, on va choisir la source. »

Hubert Dejean de la Batie, vice-président de la Région

Pourquoi la transition énergétique est-elle aujourd'hui indispensable ?

Hubert Dejean de la Batie (HDB) : D’une part, parce que nous sommes beaucoup trop dépendants de l’étranger pour notre approvisionnement en énergie, comme l’a montré la guerre en Ukraine. D’autre part, parce que notre modèle énergétique actuel émet trop de gaz à effet de serre, avec des conséquences sur la qualité de l’air, le dérèglement climatique, la montée des eaux… Sur notre littoral normand, on sait ce que cela signifie !  
Les énergies renouvelables sont directement issues de flux énergétiques naturels dont le renouvellement est assez rapide pour qu’elles puissent être considérées comme inépuisables à l’échelle du temps humaine. Elles émettent beaucoup moins de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques que les énergies fossiles. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, nous devrons nous passer des énergies fossiles en constituant un mix énergétique à partir des différentes sources d’énergies renouvelables.

Marie Atinault (MA) : La transition énergétique est souvent évoquée par le seul prisme du carbone. Certes, nous sommes dans un état d’urgence climatique, mais extraire, transformer et consommer des énergies fossiles a aussi un impact sur la ressource en eau, la qualité de l’air, l’état des sols, l’intégrité des milieux naturels, etc. Or, parmi les neuf limites planétaires identifiées par le Stockholm Resilience Center comme frontières à ne pas franchir pour éviter de compromettre notre équilibre global, six sont déjà dépassées. Notre modèle énergétique actuel contribue à ce déséquilibre. Il est donc temps de construire un nouveau projet de société où nous portons, collectivement, la responsabilité de produire une énergie propre, à partir de ressources renouvelables, et de la consommer sobrement. C’est tout cela la transition énergétique.

Quels sont les atouts de la Normandie en matière d’énergies renouvelables ?

HDB : La Normandie est une terre d’énergie, la 4e région productrice d’électricité en France, qui dispose de toutes les sources d’énergies renouvelables, à l’exception de l’hydroélectricité. C’est un point fort de notre région, qui participe à son attractivité. Nous sommes capables de produire localement de l’énergie à un prix raisonnable et qui ne dépend pas d’une spéculation financière. L’enjeu est de conserver notre leadership au niveau national en produisant une énergie locale décarbonée.

MA : La Normandie, ce n’est pas l’eldorado des renouvelables, mais ça y ressemble : de grandes marées et de puissants courants. Notamment le troisième courant de renverse le plus puissant du monde au raz Blanchard. Du vent, à terre, sur la majorité du territoire, et bien sûr au large de nos côtes. Un vent intense et continu qui nous permettra bientôt d’accueillir nos trois premiers parcs offshore (Courseulles-sur-Mer, Fécamp, Dieppe-Le Tréport). En Normandie, on ne manque pas non plus de biomasse. Sous forme de bois, mais également de déchets organiques sources de biométhane. Enfin côté photovoltaïque, le potentiel de la Normandie est loin d’être négligeable (17 000 heures de soleil par an). Nous bénéficions pratiquement du même ensoleillement que la région Grand Est, mais avons quatre fois moins de puissance solaire raccordée. Il est temps de rattraper notre retard.

Pourquoi la solution passe-t-elle par un « mix énergétique » ?

MA : Si nous faisons le pari d’une production locale et décentralisée, aucune source d’énergie ne sera, seule, en capacité de satisfaire nos besoins. Même si nous réduisons notre consommation par des efforts de sobriété et d’efficacité énergétique. Nous avons donc besoin de composer avec toutes les renouvelables et de travailler avec le gestionnaire de réseau pour équilibrer habilement, en temps réel, la production et la consommation.

HDB : L’usine Renault Cléon, en Seine-Maritime, est désormais dédiée à la fabrication des moteurs électriques. Une partie des locaux libérés à la suite de cette mutation industrielle va être réinvestie par un constructeur de bus électriques.
Aucune source d’énergie ne peut à elle seule remplacer le pétrole, donc nous sommes obligés de parier sur un mix. En fonction de l’usage de l’énergie, on va choisir la source. L’électricité pour la voiture de tourisme, ça marche. Mais pour la barge fluviale ou le poids lourd, on va trouver autre chose, comme l’hydrogène par exemple. Il faut développer au maximum les boucles locales de production et d’approvisionnement de l’énergie.

Comment développer une économie circulaire autour des énergies renouvelables ?

HDB : La logique, c’est que le consommateur ou l’industriel puisse s’approvisionner en énergie verte et responsable made in Normandie. C’est par exemple une chaudière à bois collective qui va chauffer un collège, un centre social et des logements et qui s’alimente avec les copeaux des haies bocagères, favorables à la biodiversité. Ce sont des exploitants agricoles qui vont investir dans un méthaniseur pour valoriser leurs matières organiques et produire du biogaz qui sera injecté dans le réseau de gaz naturel. S’ils transforment une partie du biogaz en biocarburant, ils pourront approvisionner leurs tracteurs ou le bus scolaire converti au bioGNV. Parce que la collectivité en charge du transport en commun aura imposé un critère d’énergie verte dans la commande publique ! C’est un car thermique, transformé en car à électricité hydrogène, qui s’alimente à la station hydrogène du Vieil-Evreux et relie Rouen à Evreux. Ce sont 12 stations hydrogène sur l’axe Seine qui permettront, demain, d’alimenter les moteurs à hydrogène des péniches et des camions qui iront approvisionner Paris…

MA : Ce sont également des écoles et des gymnases qui auto-produisent une partie de leur électricité à Malaunay, Elbeuf et Sainte-Adresse. Des réseaux de chaleur alimentés par la valorisation énergétique des déchets sur la rive gauche de la Métropole de Rouen. D’autres réseaux de chaleur qui se convertissent à la biomasse, comme au Havre. Des piscines chauffées par des unités de méthanisation au Neubourg et à Gaillon. Un bailleur social qui chauffe ses logements en récupérant les calories de l'eau de mer à Cherbourg. Le site de l’ancienne Société métallurgique de Normandie aujourd’hui transformé en centrale solaire. Et demain, un électrolyseur alimenté en énergie solaire qui alimentera en hydrogène vert 14 bus rouennais, ou encore des bennes à ordures ménagères qui rouleront grâce au bioGNV produit par la valorisation des biodéchets du territoire…
Cette approche locale et circulaire de la transition énergétique permet de renforcer la résilience des collectivités, des entreprises et des particuliers en leur permettant de maîtriser davantage leurs approvisionnements et d’être moins dépendants de chocs exogènes. Mais elle offre aussi l’opportunité aux territoires, de devenir pleinement acteurs des projets d’énergies renouvelables : choix d’implantation, intégration paysagère, partage des retombées fiscales, utilisation des bénéfices, participation des citoyens…

Dialogue citoyen

Reportages "Tous Normands"

logo