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Les hôtels de Région

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L'Abbaye aux Dames (Caen)

Fondée vers 1059-1060 par Guillaume le Conquérant et son épouse Mathilde de Flandre, l'ancienne Abbaye bénédictine de la Trinité de Caen se dresse au sommet de la colline dominant à Caen le confluent de l'Orne et de l'Odon.

La Reine Mathilde, fondatrice de l'Abbaye, est inhumée en novembre 1083 dans le chœur de l'église abbatiale où son épitaphe, gravée sur une dalle de marbre noir, est encore visible. La Trinité de Caen connaît une grande prospérité jusqu'au XIVème siècle. Par la suite, elle connaîtra plusieurs périodes mouvementées.

La guerre de cent ans est moins néfaste que les guerres de religion au XVIème siècle pendant lesquelles la Trinité est pillée par les protestants de l'Amiral de Coligny. Ils profanent les reliques, renversent le tombeau de la Reine Mathilde et brisent l'effigie de la souveraine qui le surmonte. L’Abbaye a également souffert de vicissitudes sous la Révolution et l'Empire. Elle devient un dépôt de la mendicité de 1809 à 1818. Mais entre temps, elle est employée comme hôpital militaire pendant la campagne de France de 1814, caserne des troupes prussiennes en 1815.

Inoccupée pendant deux ans, l'Abbaye aux Dames risquait de se dégrader rapidement. Les membres du Conseil Municipal de Caen décident en 1820 d'acquérir les bâtiments, et l'église pour y établir l'Hôtel Dieu jusqu'en 1908.

Par la suite, les bâtiments de l'Abbaye aux Dames ont été affectés à la fonction d'hospice recevant les pauvres, les vieillards et les enfants de l'Assistance Publique jusqu'en 1975.
Avec le temps, les bombardements de la seconde guerre mondiale et faute de crédits, les bâtiments se sont dégradés lentement.

En 1983, le Conseil régional de Basse-Normandie décide le rachat des bâtiments et entreprend des travaux qui dureront plusieurs années, sous la direction de Georges Duval, architecte en chef des Monuments Historiques, avec le concours du ministère de la Culture. Cette restauration a permis la sauvegarde et la mise en valeur de l'ensemble.

L'Abbaye est par ailleurs bordée par le Parc d'Ornano.

Le Parc Michel D'ornano

Le parc a été aménagé au XVIIIe siècle dans les jardins de l'Abbaye aux Dames. Son plan a été dessiné en 1774 par François-Philippe Charpentier à la demande de Madame de Belsunce. Quand les hospices Saint-Louis furent transférés dans l'abbaye en 1908, il prit le nom de parc Saint-Louis.

En 1983, le Conseil régional de Basse-Normandie devient propriétaire de l'abbaye et charge le paysagiste Michel Bourne de redessiner le parc. Il rouvre en septembre 1992 sous le nom de parc Michel d'Ornano. Ses quelque six hectares sont ainsi redessinés dans le respect des plans du XVIIIe siècle.

La majestueuse perspective axiale, les parterres "à la française", l'équilibre des massifs verts et des parties boisées, ainsi que les allées, rectilignes et bordées de vieux tilleuls, qui encadrent l'ensemble, sont le complément idéal de l'architecture classique des bâtiments de l'abbaye.

Le Parc propose une exposition de 3 bancs atypiques, réalisés par le Danois Jeppe Hein.

Au sud du parc, le cèdre du Liban, planté en 1849 par les chanoinesses régulières qui desservirent l'Hôtel-Dieu jusqu'en 1908, a été conservé. Il commémore les massacres des chrétiens maronites au Liban en 1845. Le sentier, appelé "Limaçon" et planté de charmilles, conduit jusqu'à l'arbre érigé au sommet de la butte. Tous les clochers de la ville s'offrent ici dans un superbe panorama.

Ouverture du parc Michel d'Ornano
Du 1er novembre au 31 mars : de 8h à 18h30
Du 1er avril au 30 octobre : de 8h à 20h

A savoir : 

Suite au retrait de l'ancienne aire de jeux (non conforme aux normes de sécurité actuelles) et à l’autorisation de l'Architecte des Bâtiments de France (ABF), une nouvelle aire de jeux plus attractive et plus adaptée sera accessible au plus tard en fin d’année 2022.

L'Hôtel de Région de Rouen

Alliant histoire et modernité, l'Hôtel de Région, situé à Rouen, près de la place St Marc, associe un bâtiment historique, datant du XVIIIè siècle à une extension résolument moderne édifiée en 2004.

Cette rénovation architecturale a permis de gagner en efficacité publique car elle a généré un recentrage des services de la Région disséminés auparavant dans différents immeubles. L’extension, réalisée par l’architecte Stéphane Plantrou du cabinet Artefact, comprend un nouvel hémicycle doté de 241 places, d'un système de visioconférence et de retransmission vidéo des débats.

Cette réhabilitation est venue marquer une nouvelle étape dans l’histoire du bâtiment qui a connu différentes vocations depuis sa construction en 1776.

En effet, à l’origine, ce bâtiment abritait la caserne du Pré-au-loup qui regroupa longtemps des unités d'infanterie. Durant l'Occupation les troupes allemandes internèrent dans l'aile gauche du bâtiment des prisonniers britanniques tandis que sur le toit furent peintes d'immenses croix rouges. Malgré la proximité de la gare de triage de Sotteville-les-Rouen, la caserne fut épargnée lors des terribles bombardement alliés.

A la Libération, elle devint un centre de formation pour les jeunes recrues puis un centre de rapatriement pour les prisonniers et les déportés. Et jusqu'à l'arrivée du Conseil régional, les locaux furent occupés par divers organismes administratifs : douanes et services fiscaux.

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