Culture : contre vents et marées !

Mis à jour le 19 septembre 2023
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Temps de lecture : 2 min
Après plus d’un an de repos forcé, la scène artistique et culturelle renaît enfin, galvanisée et impatiente. Impatient, le public l’est aussi ! Enfin la scène, enfin le spectacle vivant, enfin les concerts, les arts de rue, le cirque ! Enfin aussi la joie de communier ensemble dans un moment unique.
La culture, toujours une priorité
Dès 2020, l’État français, conscient des difficultés du secteur et régulièrement interpellé par les professionnels, rencontre les acteurs de la culture. Fin avril 2020, il lance d’ores et déjà des mesures d’urgence et de soutien et initie un plan de relance.
En Normandie, ce ne sont pas moins de 18 millions d’€ qui sont mobilisés pour apporter une aide concrète aux professionnels et acteurs du monde culturel, suivant 5 axes prioritaires : restauration du patrimoine, aides aux spectacles vivants et aux établissements publics de création, soutien aux artistes et jeunes créateurs, consolidation des filières culturelles stratégiques, investissements d’avenir pour les industries culturelles et créatives. Parmi les mesures : soutien à la programmation et à la production, aux compositeurs, aux indépendants, aux structures de création et de diffusion, aux tiers lieux, etc.
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
Un Dimanche en musique - 4 juillet 2021 - Parc de l'Abbaye-aux-Dames (c)JF Hamon
La Région Normandie quant à elle engage également, dès mars 2020, des actions concrètes via la mise en place de mesures d’urgence et d’adaptation des dispositifs régionaux à la crise sanitaire, un "Normandie fonds d’urgence culture" en deux volets et, enfin, son Plan Normandie Relance Culture. L’objectif est clair : accompagner les structures culturelles, comprendre et répondre à leurs besoins et les aider à contrer les effets de la crise sanitaire sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Au total, toutes ces actions ont mobilisé une enveloppe de près de 4,53 millions d’€.
"Nous avons collaboré avec le Préfet de Région, mais également la DRAC, les villes, etc. Le but : comprendre et harmoniser nos actions autour de la culture. Tous, au pied du mur, nous avons dû expérimenter décloisonnement et transversalité, aller sur d’autres terrains" souligne-t-on à la direction de la culture de la Région Normandie.
La Région a notamment financé des projets de co-création associant des structures culturelles de petite taille à d’autres plus importantes, "ce qui a permis aux professionnels du secteur de continuer à travailler et créer". Ce fut le cas de structures telles que RN 13 bis, La Marmite à Mots, La Demeure historique, le réseau des musiques actuelles en Normandie, la chambre syndicale des cinémas de Normandie, l’ODIA Normandie, la Comédie de Caen, etc.
Plein feux sur les évènements culturels de l’été 2021 !
Il aura fallu aux acteurs du monde culturel normand beaucoup de résilience, d’envie et d’adaptabilité pour répondre, sur le terrain, aux contraintes sanitaires sans dénaturer la magie et la fête et revenir enfin sur le devant de la scène en ce début d’été 2021.
"Le sens de la fête est toujours là", Jean-Christophe Aplincourt, Rush
À Rouen, l’équipe du 106, a décidé, coûte que coûte, de lancer la 6ème édition de son festival, Rush, les 11, 12 et 13 juin 2021. Jean-Christophe Aplincourt, directeur, raconte la genèse de cette édition.
"Notre festival musical se tient normalement sur les quais de Seine et fait appel chaque année à un artiste, qui, avec l’équipe du 106, détermine la programmation. Contraints d’annuler notre édition 2020, pour laquelle nous avions une très belle programmation, nous étions résolus à trouver un moyen de faire vivre l’édition 2021 quoi qu’il advienne.
Courant mai 2021, nous avons appris que, en juin, les évènements culturels devraient fonctionner avec une jauge de 35%. Sur le moment, cela nous a paru impossible, nous nous sommes dits que ça n’aurait pas d’allure. Heureusement, notre festival, compte-tenu de sa vocation qui est de faire découvrir des talents, des musiques nouvelles et innovantes est bien soutenu. Nous avons donc contacté les artistes, qui ont accepté, à 80%, de jouer devant de petites audiences, et avons, au dernier moment, reculé l’événement d’une semaine pour bénéficier du couvre-feu à 23h.
Pour que les spectateurs soient assis, nous avons trouvé des partenaires locaux, extrêmement bienveillants, qui ont accepté de nous prêter leurs espaces, de très beaux lieux : le musée de la céramique, le lycée Corneille, l’historial Jeanne d’Arc, le musée Flaubert et l’Aitre Saint-Maclou. 95% des places ont été vendues, les artistes étaient ravis… et nous aussi !"
Jean-Christophe Aplincourt convient qu’organiser cette édition 2021 a poussé l’équipe de Rush et du 106 dans ses retranchements. S’il n’a jamais été question d’espérer le rendement habituel, le soutien financier, non conditionnel, des acteurs locaux a permis au festival de ne pas avoir une épée de Damoclès au-dessus de la tête.
"C’était un peu clinique et étonnant de voir les festivaliers masqués. L’interaction avec les artistes n’est pas la même que celle à laquelle nous sommes habitués, mais nous étions heureux de constater que le sens de la fête est toujours là malgré un encadrement et des contraintes fortes. Les spectateurs sont en attente, la joie est potentielle et il n’y a pas eu de décrochage du public. Enfin, nous avons pu faire un beau festival, tenir nos objectifs de dynamisation de la scène musicale: 14 femmes étaient présentes sur la trentaine de musiciens, 30% des artistes étaient de la région Normandie. Nous avons pu soutenir la créativité locale comme prévu et avons beaucoup d’espoirs pour 2022."
"Si c’était à refaire, nous serions prêts !", Vincent Ficot, Rock in chair
Comme Rush, Rock in Évreux a rapidement compris qu’il faudrait réinventer son festival. Ce dernier existe depuis 25 ans et il a été repris par l’association Normandy Rock en 2017, ce qui lui donne un ton plus électro et pop et l’ouvre à de nouveaux publics. Le succès est là (le festival accueille en moyenne, chaque année, 39 000 visiteurs sur 3 jours), notamment avec la venue de Bigflo & Oli en 2019.
Vincent Ficot, directeur, revient sur l’édition 2021, qui s’est tenue sous la pluie, du 24 au 27 juin, avec des stars nationales : Benjamin Biolay, Grand Corps Malade, Vianney, Thomas Dutronc, Paul Personne, Louis Bertignac…
"La grosse difficulté pour nous, ça a été d’imaginer notre festival assis ! Comme nous sommes très soutenus localement, nous avons contacté la mairie d’Évreux, début mars 2021, qui nous a proposé de se charger de l’achat de 4 000 chaises longues. Voilà comment notre festival a été sauvé et est devenu Rock in Chair Évreux ! Nous avons donc installé un Zénith en plein air sur le site de l’hippodrome d’Évreux-Navarre. Notre partenaire de billetterie a mis en place un achat de billets avec chaises numérotées. Nous avons également changé notre programmation pour être un peu plus éclectiques et organisé des live en backstage pour occuper les temps entre deux artistes. Cette édition a été une vraie grande satisfaction malgré une météo difficile : les artistes, les bénévoles comme les spectateurs étaient ravis et nous avons été largement remerciés. Aujourd’hui, les gens nous demandent s’ils peuvent acheter les chaises en souvenir !"
S’il n’est pas si simple de rester assis devant des concerts rythmés, le civisme aura été au rendez-vous de Rock in Chair Évreux. Le pass sanitaire, vécu comme une contrainte, aura aussi été respecté. L’ARS a également installé un stand de tests Covid pour faciliter la logistique et le dépistage, les pharmaciens de l’agglomération ont eu aussi joué le jeu. Enfin, le soutien financier de la Région Normandie, de la ville d’Évreux, du Département de l’Eure et d’Évreux Portes de Normandie aura également été précieux. Bref, une belle fête malgré un contexte difficile et une belle harmonie entre tous les acteurs du festival. "Nous avons beaucoup appris, conclut Vincent Ficot. Même si nous espérons ne pas revivre ce scénario en 2022, cette expérience, intense, nous a permis de mettre en place une organisation nouvelle. Si c’était à refaire, nous serions prêts !"
"Nous avions conscience que c’est ensemble que nous pourrions trouver des solutions", Isiah Morice, Chauffer dans la Noirceur
Dans la Manche, c’est collectivement que la problématique sera finalement abordée sous la houlette de l’opération "La Manche, on remet le son !". Isiah Morice, coordinateur de l’association Chauffer dans la noirceur, rappelle combien les acteurs culturels de la Manche ont déjà compris la nécessité de mutualiser leurs moyens.
"C’est un mouvement unique en région. L’objectif des acteurs de la Manche, en se fédérant, était de s’adapter mieux et de limiter au maximum les annulations. Ne disposant pas de grosse agglomération, nous avions conscience que c’est ensemble que nous pourrions trouver des solutions. Dès janvier 2021, Chauffer dans la noirceur a réuni les acteurs culturels de la Manche. Tous les corps de métier se sont rassemblés pour réaliser une fresque humaine représentant le mot “vivant”. Cela nous a motivés ! Nous avons pris les devants et nous avons relayé nos besoins auprès du préfet de Normandie, qui a décidé d’appuyer notre volonté de militer pour une coordination régionale. L’idée était bel et bien de donner le pas et de ne pas subir encore plus le contexte.
Aujourd’hui, “La Manche, on remet le son !” rassemble les quatre festivals musicaux de la Manche soumis au pass sanitaire annoncé la semaine du 4 juillet (être vacciné avec une double dose ou avoir un test PCR négatif, masque non obligatoire même si recommandé) : Jazz sous les Pommiers, Les Grandes Marées, Papillons de Nuit et Chauffer dans la noirceur. Nous avons tous été soutenus par les collectivités et le service de communication du département par exemple qui a relayé nos démarches et évènements. La Région et le CNM nous avaient aussi promis leur soutien quoi qu’il advienne, ce qui était absolument nécessaire au vu des surcoûts engendrés par la crise sanitaire."
Chauffer dans la noirceur a donc pu vivre sa 29ème édition du 16 au 18 juillet.
"La dune à Montmartin-sur-Mer, site sur lequel notre festival a lieu, est exceptionnel. Notre festival a une vocation patrimoniale : nous essayons de valoriser cet environnement naturel et de continuer à être des référents en matière de développement durable. Nous accueillons également de nombreuses associations, qui animent des débats et relaient des problèmes sociétaux. Notre festival se veut un espace d’expérimentation et de communication et tient un rôle symbolique fort qui a pris tout son sens dans le contexte actuel ! Nous attendons désormais l’édition 2022 avec impatience et espérons fêter les 30 ans de notre festival dans les meilleures conditions."
Ils reviendront en 2022…
Pour certains cependant, malgré une envie et une bonne volonté chevillées au corps, les contraintes sanitaires ont eu raison de cette édition 2021. Après les annulations pour tous en 2020, cela fera, au compteur, deux années blanches qu’il faudra pouvoir assumer.
"Nous allons rassembler tous nos bénévoles en septembre prochain", Jérôme Bénet, Archéo Jazz
Mais le choix de reporter leur événement culturel à 2022 ne s’est pas fait sur un coup de tête. Il s’est imposé petit à petit, au rythme des annonces gouvernementales.
Jérôme Bénet, président de l’association SECBCR (société d’études culturelles de Blainville-Crevon et sa région), qui produit le festival Archéo Jazz à Blainville-Crevon, en Seine-Maritime, explique : "Évidemment, nous espérions relancer Archéo Jazz cette année en reconduisant les accords de 2020 avec les musiciens et en remplaçant les têtes d’affiches américaines par des françaises, pour minimiser les risques. La bonne nouvelle c’est que nous étions sûrs d’avoir le soutien de la Région (18 000€) et celui du Département de Seine-Maritime (10 à 12 000€)."
Mais Archéo Jazz est un festival qui fonctionne avec seulement 5% de subventions publiques, 10% à 15% de mécénat privé et qui est, pour le reste, financé sur les recettes de billetterie, restauration et boisson. Le seul moyen pour l’équipe de pouvoir assurer l’édition 2022 compte-tenu des restrictions était donc une compensation de billetterie.
"Il y a deux choses qui nous ont beaucoup préoccupés quand nous réfléchissions à lancer cette édition 2021: la raréfaction du soutien des partenaires privés et l’agoraphobie du public. Nous étions assez confiants cependant suite aux États généraux des festivals, organisés par Roselyne Bachelot, ministre de la Culture, début octobre 2020 à Avignon.
Nous avons commencé à lancer les préparatifs, en restant dans l’attente d’en savoir plus sur la compensation de billetterie qui serait proposée par le ministère. Nous avons un chapiteau de 2 400 places. Si on devait fonctionner à jauge réduite d’un siège sur deux, en faisant "salle comble", on arriverait à 120 000€ de rentrée d’argent environ. Or il nous faut 600 000€ pour fonctionner. C’était donc déterminant d’anticiper.
Nous nous sommes tournés vers le CNM, le Centre national de la musique (N.D.L.R. : le CNM est la maison commune de la musique et des variétés. Sous tutelle du ministère de la Culture et fondé en janvier 2020, cet établissement public a pour mission principale de soutenir les entreprises de spectacles musicaux et de variétés.) Notre dossier a été reporté de commissions en commissions. Comme nous avons besoin de 5 mois pour mettre le navire à flot, le 1er mars, nous avons décidé d’annuler l’édition 2021. Quelques jours plus tard nous avons eu deux informations cruciales de la part du CNM : la compensation de billetterie qui nous serait versée ne serait que de 60 000€, ce qui était loin d’être suffisant et, si nous annulions le festival, nous devrions rembourser les aides versées…"
Des contraintes qui, ajoutées aux restrictions sanitaires et à l’impossibilité de fournir les services habituels de brasserie, s’avèrent beaucoup trop lourdes pour Archéo Jazz.
Pour autant, l’équipe ne baisse pas les bras et attend 2022 de pied ferme. "Au moins, nous n’avons pas gaspillé d’argent et cette deuxième annulation ne met pas en péril les finances de l’association, se réjouit Jérôme Bénet. Si tout va bien, au premier semestre 2022, nous lancerons les préparatifs de notre 43ème édition ; et nous savons pouvoir compter sur les aides du département et de la Région. Honnêtement, tous nos espoirs résident dans la vaccination. En attendant, nous allons rassembler tous nos bénévoles en septembre prochain. C’est important de garder le lien pour que dure ce festival magique !"
En 2022, Archéo Jazz espère pouvoir enfin faire venir les têtes d’affiches françaises attendues en 2021 – parmi elles Ayo ou Thomas Dutronc - ou de grands artistes internationaux comme le pianiste américain reconnu, Brad Mehldau. Rendez-vous est pris du 29 juin au 2 juillet !
"Nous repartirons de plus belle en septembre 2021", Arnaud Louveau, Art Sonic, à Briouze
Pour Art Sonic, festival de musiques actuelles, axé punk-rock et dont la 25ème édition était prévue initialement les 23 et 24 juillet 2021 à Briouze, dans l’Orne, l’histoire est un peu la même. Lancé en 1996, le festival fédère des acteurs locaux et s’appuie beaucoup sur la population locale, comme l’explique Arnaud Louveau, président de l’association Art Sonic.
"Annuler notre édition 2020 s’est avéré évident, raconte-t-il. Nous étions dans le flou quant à la situation sanitaire. Mais c’était déjà très décevant : notre festival fonctionne très bien, nous sommes généralement complets avant d’ouvrir nos portes, avec près de 22 000 festivaliers ! Je pensais sincèrement que, en 2021, nous pourrions relancer la machine. Mais dès fin novembre et début décembre 2020, nous avons commencé à nous douter, au vu des annonces gouvernementales, que ce serait difficile voire impossible. Il y avait trop de contraintes – être assis, pas de buvette, pas de bar – et nous avons vite compris que ce serait trop lourd pour nous. Nous fonctionnons avec une équipe de bénévoles, notre trésorerie, certes saine, se base à 10% sur des subventions publiques et privées et à 90% sur les recettes directes de chaque édition. Les aides de l’État ne pouvaient couvrir nos besoins réels et nous aurions dû repenser tout le festival. En mai 2021, nous avons choisi d’annuler notre édition."
Mais Art Sonic « re-signe » sans hésiter pour 2022. "Faire une pause nous aura fait du bien, poursuit Arnaud Louveau. Nous repartirons de plus belle en septembre 2021 pour préparer notre prochaine édition !"
Là aussi, une rencontre avec les bénévoles est prévue à l’automne 2021. La programmation sera remise à plat et les billets achetés pour 2021 seront valables en 2022. "Nous savons que nous aurons encore de la logistique Covid-19 à gérer et cela engendrera un surcoût mais, franchement, nous sommes toujours aussi motivés. Ce festival, c’est notre bébé et nous reviendrons à fond en 2022 !"
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