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Répondre aux besoins des entreprises locales

Les entreprises normandes, notamment industrielles, peinent à combler leurs besoins de recrutement, faute de candidats. En Normandie, près de 4.000 postes sont à pouvoir chaque année dans l’industrie. La Région Normandie souhaite faire évoluer l’offre de formation en fonction des besoins exprimés par les des chefs d’entreprise locaux en mobilisant notamment les animateurs emploi-formation en lien avec les acteurs et partenaires de l’animation territoriale.

La Région va engager en 2023 près de 72 millions € pour former des demandeurs d’emploi aux compétences attendues par les entreprises sur le territoire, soit environ 8 500 places de formation.

emploi.normandie.fr

Afin de répondre aux problématiques de recrutement sur le territoire, la Région Normandie, et ses agences – L’AD Normandie, Normandie Attractivité et l’Agence de l’Orientation et des Métiers – ont lancé emploi.normandie.fr, afin de mettre en relation les recruteurs du territoire et les Normands en recherche d’opportunités professionnelles.

Emploi.normandie.fr propose aux recruteurs :

  • Un vivier exclusif de candidats stagiaires en cours de formation, avec une vision prospective incluant les compétences en cours d’acquisition
  • Une CVthèque qui permet de rechercher les candidats sur la base d’une compétence, d’une zone géographique, etc.
  • Des outils pour valoriser leur entreprise auprès des candidats : fiche entreprise, contenus éditoriaux réguliers, etc.
  • Un accompagnement sur la saisie d’offre et de fiches entreprises performantes par la Région, l’ADN et Normandie Attractivité)

Pour les candidats, la plateforme propose :

  • Une agrégation sur un seul outil des offres d’emploi de plusieurs plateformes d’ampleur nationale (Pole Emploi, APEC, Hellowork, etc.), des plateformes locales Normandes, des sites carrière des entreprises du territoire
  • Un outil sécurisé et simple à utiliser : création de CV, Import de CV, alertes emploi en quelques clics.
  • Un accompagnement à la création du profil dès lors qu’ils sont inscrits dans un dispositif de formation de la Région

La formation au service des transitions écologiques

Pour contribuer à la réponse aux défis climatiques que doivent relever notamment les entreprises, la Région propose différentes formations :

  • dans le secteur du bâtiment, autour de la transition énergétique : isolation thermique par l’extérieur, efficacité énergétique du bâti, installation et maintenance d’équipements thermiques et solaires …
  • dans le secteur agricole : la formation au maraichage bio, l’accompagnement au développement de la filière lin avec des formations d’agent de teillage / ouvrier agricole
  • dans le secteur de l’industrie : des formations pour répondre aux besoins de la filière énergie (soudeur nucléaire, robinetier, opérateur matériaux composites pour fabriquer les pales des éoliennes …)
  • et dans la plupart des formations sont dispensés des modules autour de la gestion durable des déchets, des matériaux.

La formation de technicien supérieur de maintenance éolienne

Depuis 2022, la Région finance chaque année une vingtaine de parcours de techniciens supérieurs de maintenance éolienne dans le cadre d’une co-traitance AFPA-GRETA, attirant des publics de tout l’hexagone. Le potentiel d’insertion en sortie de formation est extrêmement positif.

Ces parcours sont dispensés à l’AFPA de Caen dans le cadre du titre professionnel technicien supérieur de maintenance éolienne. Elles sont aussi menées au GRETA Côtes normandes (Fécamp), qui propose un BTS maintenance des systèmes option éolien au lycée Descartes-Maupassant, disposant d’un mat éolien pédagogique permettant une mise en situation réelle des stagiaires.

Ces deux formations permettent aux stagiaires de valider une habilitation GWO reconnue à l’international et devenue indispensable aux futurs professionnels pour accéder aux mâts éoliens en mer.

Un bac pro pilote de ligne de production

Un bac pro pilote de ligne de production va ouvrir en septembre 2021 au lycée Guillaume le Conquérant (site Guibray) de Falaise.

Fruit d’une coopération entre le Rectorat, la Région Normandie et la communauté de communes Pays de Falaise, ce nouveau cycle de formation en trois ans a pour objectif de recruter au niveau collège et/ou seconde des jeunes désireux de s’engager dans l’industrie comme pilote de ligne de production. Cette formation offre une large palette de débouchés dans les secteurs de l’industrie agro-alimentaire, chimique, pharmaceutique, biens de consommation et service.

Cette formation répond pleinement aux besoins du bassin d’emploi du territoire de Falaise et reflète les besoins en main d’oeuvre des chefs d’entreprise du pays de Falaise : trois quarts de leurs besoins exprimés concernent des métiers des industries du process, des fonctions supports, des métiers de la mécanique ou de la maintenance. 

La Région va acquérir des équipements supplémentaires pour doter l’établissement d’une ligne de production complète en complément des équipements existants pour un montant de 45 000 euros. Des travaux dans les ateliers sont également programmés pour permettre ces nouvelles installations. De plus, deux partenariats d’envergure ont été établis dans le cadre de cette nouvelle formation avec les entreprises Stellantis (usine PSA de Caen) et Tartefrais. 

Un BTS « Maintenance des Systèmes de Productions communicants »

La Région Normandie a décidé, en partenariat avec l’UIMM, le Rectorat et la ville de Vire l’ouverture d’un nouveau BTS depuis la rentrée 2018, pour élaborer une formation répondant aux attentes des chefs d’entreprise locaux.

Le BTS « Maintenance des Systèmes de Productions communicants » a pour vocation de former en alternance des futurs techniciens de maintenance, pour intervenir sur des systèmes associant des technologies très diverses et communicantes entre elles, et prépare l’implantation de l’industrie 4.0.

C’est sur le territoire de Vire Normandie, au plus proche des entreprises industrielles, que le choix s’est porté pour la construction d’un nouveau bâtiment qui accueillent depuis septembre 2019, les 9 alternants (7 apprentis et 2 contrats de professionnalisation)  du BTS. D’une superficie de 630 m², le bâtiment est constitué de salles de cours high tech, d’une salle informatique et d’un atelier de 297m2. Cet atelier est composé d’un robot Kuka, d’une cellule Fanuc, d’un Cobot, d’une ligne d’assemblage Schneider, d’une ligne de production de remplissage et de conditionnement ERM et d’une ligne de recyclage et de valorisation des déchets RECYCLICC ASTRIANE. Ces équipements permettent une mise en condition réelle des apprentis, en utilisant des technologies de pointe.

Un Campus équin international 

Le syndicat mixte Normandie Equine Vallée a pour ambition de créer à Goustranville un campus équin attractif, de dimension internationale et multi-acteurs, créant des synergies entre la recherche, la formation et les acteurs économiques de la filière équine. Ce campus va notamment permettre l’accueil du Centre hospitalier universitaire vétérinaire Equin (ChuvÉquin) de l'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (EnvA) qui transferera toutes ses activités d’enseignement et de recherche en santé équine à Goustrainville.

Un nouveau bâtiment, "Kinésia", actuellement en construction, sera doté d’une piscine panoramique et d’un tapis roulant aquatique, il sera entièrement dédié à la recherche pour la physiothérapie et à l’établissement de protocoles de soins pour les athlètes équins. Le projet de développement du campus prévoit également l’accueil de nouvelles structures liées aux thématiques de formation et de santé, la 1ère étant l’école Blondeau qui devrait également ouvrir son centre de formation normand.

Financé à hauteur de 30 millions d’euros par la Région et de 1,5 million d’euros par le Département, le fonds Eperon, l’Etat et les fonds européens ont été aussi sollicités. L’ouverture du campus est prévue pour la rentrée de septembre 2023.

Une école d’ingénieur ISEN

Pour répondre à un réel besoin d'ingénieurs formés dans les technologies numériques et électroniques, l'école ISEN Yncréa ouvre un nouveau campus pour l'ouest de la France, à Caen

En fonction de leur profil, trois cycles post-bac différents sont proposés sur le campus caennais pour les élèves de Terminale scientifique :

  • Le Cycle Généraliste des Sciences de l’Ingénieur. Il convient aux étudiants ayant un profil « généraliste » qui n’ont pas encore réfléchi au détail de leur projet professionnel. Sur Caen, ce cycle est construit en partenariat avec les classes préparatoires du lycée Sainte Marie.

  • Le Cycle Informatique et Réseaux est un cursus axé sur des enseignements en lien avec les domaines de l’informatique, la cybersécurité, l’internet des objets…

  • Le Cycle Biologie, Sciences et Technologies permet aux étudiants de suivre une classe préparatoire incluant les SVT pour se destiner, entre autres, à des domaines professionnels tels que les technologies de santé ou l’environnement.

En 4e et 5e année, 6 domaines professionnels seront proposés sur le campus caennais : « Développement logiciel, big data et cloud computing », « Réseaux, objets connectés et cybersécurité », « Energie », « Mobilité électrique », « Technologies médicales et de santé » et « Ingénieurs d’affaires dans le monde du numérique ».

Le coût de ce projet de nouveau campus, d’une superficie comprise entre 12 000 et 15 000 m², est estimé à une vingtaine de millions d’euros. Il sera financé par la Région Normandie et la Communauté urbaine Caen la mer. En attendant la livraison du nouveau bâtiment en 2024 sur la Presqu'île de Caen, les cours seront dispensés dès la rentrée 2020 dans les locaux de l’Institution Sainte Marie à Caen.

Un Campus Sciences & Ingénierie Rouen Normandie

Le site du Madrillet, espace de plus de 150 hectares situé à St Etienne du Rouvray (76), regroupe quatre principaux lieux d’enseignement supérieur : une partie de l’UFR de sciences et techniques de l’Université de Rouen Normandie, l’INSA Rouen Normandie, l’école supérieure d’ingénieurs en génie électrique (ESIGELEC) et l’école supérieure d’ingénieurs en technologies innovantes (ESITech), école interne à l’Université de Rouen Normandie.

Ces entités accueillent plus de 5 000 étudiants dont 1 700 apprentis et environ 500 chercheurs répartis au sein de 20 laboratoires de recherche et des plateformes technologiques. Le Centre Régional Informatique et d'Applications Numériques de Normandie (CRIANN) et le CESI sont déjà implantés sur le site. 

L'objectif, à 15 ans, est de porter le Campus à 15 500 étudiants et apprenants avec 10 établissements d’enseignement et 120 entreprises en renforçant son rôle de pôle d’ingénierie, de recherche et d'innovation, déjà prédominants.

Un Campus Normandie Eolien

Le lycée Descartes-Maupassant de Fécamp accueille depuis la rentrée 2019 18 élèves en BTS Maintenance des Systèmes Option Systèmes éoliens (voie technologique). Ce BTS s'intègre au Campus d’Excellence International Normand des Energies (CEINE), qui a été labellisé Campus d’excellence le 6 janvier 2020 par le Ministre de l’Education Nationale. L’enjeu du CEINE est de proposer à l’échelle de la Normandie des parcours d’excellence au rayonnement international et en adéquation avec les besoins du marché de l’emploi, dans le domaine des énergies.

Un nouveau bâtiment, intégralement financé par la Région Normandie à hauteur de 1,6 million d’euros, a été créé pour le chantier école éolien : il fait 10 mètres de haut et 350 m², il permet d’accueillir des composants d’une éolienne (nacelle, hub, base de nacelle) ainsi qu’une structure métallique intérieure pour les formations de travail en hauteur. 

Avec ce chantier école, le lycée Descartes Maupassant est une composante majeure de l’excellence normande de la formation dans le domaine des énergies. L’éolien en mer, soutenu par la Région, représente 2000 emplois dans les prochaines années en Normandie.

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